Fantástica Mexico Cette installation panoramique évoque les paysages recomposés de Meixco sous forme de collage miniature. Elle est assemblée à partir de photographies imprimées sur vinyle autocollant et marouflées sur des panneaux de bois contreplaqué découpés au laser. Une projection vidéo multiécran et une trame sonore à multiples canaux montée à partir d’enregistrements faits dans les rues et marchés de cette mégapole. L’œuvre mesure environ quatre mètres en hauteur par dix mètres en longueur, ces dimensions pouvant varier selon le lieu de présentation. Elle a été exposée en première à la Galerie Circulaire (Montréal) durant la rentrée culturelle 2017 et ensuite à la Daegu Art Factory en Corée durant l’automne 2019 dans le cadre de l’exposition internationale « Light, Art, Humanity » commissariée par Kisoo Kim. Elle sera exposée au centre d’artistes Espace F (Matane, Québec) prochainement. Ce projet a été soutenu par le Conseil des arts et lettres du Québec et le FONCA dans le cadre d’une résidence de recherche et création durant l’été 2015 dans le quartier Coyoacan. Il s’agit aussi de ma thèse de maîtrise en Beaux-arts à l’Univeristé Concordia.

Ce théâtre urbain questionne les conditions de vie dans une immense métropole monstrueuse, parfois hostile, et l’habilité qu’ont les citoyens à composer avec l’environnement bâti.

Ce photomontage dense se déploie de façon linéaire et offre un point de vue halluciné sur cette mégapole miniaturisée. Le spectateur peut se promener le long de ces chimères urbaines dans lesquelles les thèmes de l’espace public et de l’architecture jouent un rôle important. Le paysage modulaire et évolutif capte la vitalité et le caractère hybride des rues cacophoniques avec une abondance de détails et de scènes énigmatiques.

L'utilisation de la photographie révèle ce qui reste caché à l’œil nu par les habitudes et le vortex du quotidien banal. La photographie nous permet de nous arrêter et regarder de plus près les intrigantes et étranges subtilités d’une ville incontrôlable. Comme Susan Sontag le fait remarquer au sujet de la vision du poète moderne de Baudelaire; « Le photographe – et le consommateur de photographies – poursuit les pas du ramasseur de torchons, (…) les bâtiments industriels mornes et les avenues encombrées d’enseignes publicitaires ont l’air aussi beaux, à travers la lentille de la caméra, que les églises et paysages pittoresques. Encore plus beaux, selon le goût moderne. » (1)[1]

Ce diorama animé découle de Micropolis 2.0, une installation antérieure créée à partir d’estampes découpées et réalisée avec Allison Moore entre 2010 et 2015. Micropolis tente d’organiser le chaos de l’urbanité tout en faisant librement référence aux villes de Québec, Montréal et Toronto. Elle a été exposée dans de multiples galeries à travers le Canada et à l’étranger.

[1] Sontag, S. (2005). De la photographie,première édition, New York : Rosetta, p. 61

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